Voici le quatrième principe de notre série d’articles dont la thématique est : L’alimentation, votre première médecine ? Aujourd’hui, zoom sur les mécaniques qui induisent un moral d’acier. Le fonctionnement du cerveau est régi par les neuromédiateurs : ces molécules assurent la transmission de l’information nerveuse. Il existe de nombreux neuromédiateurs, mais intéressons-nous ici particulièrement à deux d’entre eux, essentiels au bien-être psychique : la dopamine et la sérotonine.
La dopamine est votre starter : elle est en effet à l’origine de l’éveil, de l’entrain, de la motivation. Elle est de ce fait particulièrement active le matin. A l’inverse, la sérotonine est le neuromédiateur assurant la sérénité, la prise de recul, l’apaisement : c’est la molécule à l’origine de la « zenitude », active en soirée et à l’origine de la synthèse de mélatonine, hormone de régulation du sommeil. Ces deux molécules sont directement fabriquées à partir d’acides aminés présents dans notre alimentation : la dopamine à partir de la tyrosine, la sérotonine à partir du tryptophane. Ainsi, plutôt que d’avoir recours à des antidépresseurs ou des anxiolytiques (attention, ces conseils sont uniquement informatifs et si vous y avez recours actuellement, demandez conseil à votre médecin pour envisager un protocole de sevrage progressif), optimisez naturellement votre bonne humeur et votre dynamisme grâce à la nutrition.
Pour cela, voici quelques conseils pratiques :
La synthèse efficace de ces neuromédiateurs nécessite un équilibre optimal en magnésium, fer, zinc, cuivre, vitamines C, B1, B2, B6, B6, B9 et B12. Il est également indispensable de bénéficier d’une alimentation riche en oméga 3. Le recours à la phytothérapie permet aussi une action synergique : l’éleuthérocoque ou ginseng sibérien est par exemple intéressant pour retrouver le dynamisme, la valériane, l’aubépine ou l’eschscholtzia pour favoriser l’apaisement.
Il ne faut jamais sous-estimer l’impact de la nutrition sur votre moral d’acier. Mais gérer la dopamine et la sérotonine demande une certaine rigueur… Alors, un œuf au petit déjeuner, vous pensez pouvoir relever le défi ? Dans un prochain article, nous reviendrons sur l’importance d’un sommeil récupérateur sur votre organisme.