Elles ont testé un mois sans sucre

Le sucre est-il vraiment si addictif ? Faut-il le voir d’un mauvais œil  ? Est-il si présent dans l’alimentation quotidienne ? Pour répondre à ces questions, FizzUp a demandé à deux utilisatrices de se lancer un challenge : supprimer les sucres ajoutés de leur alimentation. Le but est multiple : prendre conscience de sa consommation de sucre ajouté au quotidien et essayer de se sevrer. Léa et Kirsty ont relevé le challenge pour une raison : essayer de se désintoxiquer du sucre.

Alors, mode passagère ou phénomène de société, le sucre ajouté est-il si difficile à éradiquer de vos assiettes ?

30 jours sans sucres ajoutés

Deux femmes, deux modes de vie et deux façons de consommer le sucre. Léa et Kirsty ont passé 30 jours à inspecter les étiquettes de leurs placards et des rayons de supermarché pour supprimer les sucres ajoutés. La règle de ce challenge est simple : aucune mention de “sucre” ou d’un de ses alias ne doit figurer dans la liste des ingrédients.

Léa, 25 ans, geek, sportive, festivalière

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Kirsty, 40 ans, runneuse, globe-trotter, gourmande

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Elles sont sorties de leur zone de confort alimentaire et ont remis en question leurs habitudes quotidiennes.

Pourquoi avoir commencé ce challenge ?

Kirsty : N’ayant pas de problème de poids et faisant pas mal de sport, j’ai tendance à me relâcher sur mon alimentation. Souvent, je me laissais tenter par des desserts, du chocolat le soir ou des sucreries entre les repas… à tel point que l’impression de ne plus pouvoir me passer du sucre commençait à prendre beaucoup de place. Il fallait que je teste ma résistance. J’ai aussi régulièrement des problèmes de digestion sans forcément pouvoir le lier à un aliment spécifique. Je voulais voir si le sucre de manière générale était la source de mes désagréments.

Léa : Avec l’omniprésence du sucre dans l’alimentation moderne, je m’étais fixé comme objectif un véritable déconditionnement. Les produits sucrés nous rendent addicts à certaines saveurs et nous en font oublier d’autres. Observer l’impact de ce sevrage sur ma psychologie et mon physique était aussi un objectif. Je ne doutais pas des changements positifs sur mon corps, qui pendant des années, a englouti des tonnes et des tonnes de sucres en tout genre.

Comment avez-vous senti le début du challenge ?

Kirsty : Assez facile. La plupart du sucre que je consommais au quotidien provenait de sources évidentes, ce n’était pas un mystère. Mais j’ai quand même dû porter une plus grande attention aux étiquettes pour ne pas me faire avoir. J’ai découvert beaucoup d’aliments pièges, tels que les sauces préparées ou les biscuits salés.

Léa : Difficile. Il a fallu faire un état des lieux. Je suis plutôt Team sucrée normalement, donc je me suis rapidement retrouvée à mourir de faim. Une fois l’inspection de mes placards faite, j’ai constaté que la majorité de mes aliments contenaient du sucre. Les premières courses “sans sucres ajoutés” m’ont pris beaucoup plus de temps que d’habitude. Dans quels rayons trouver les bons aliments ? Quelles marques ? Est-ce qu’un alias du sucre se cache dans ce produit ?

J’ai dû faire preuve d’organisation et de patience pour arriver à respecter ce challenge sans sucres ajoutés. J’ai inspecté les étiquettes et fait le tri entre les aliments autorisés et ceux dont j’ai dû me défaire et surtout, j’ai du trouver des alternatives viables ! Le matin, c’était, lait, muesli au chocolat, biscottes et/ou pain de mie… J’ai dû accepter de modifier mon petit-déjeuner. Yaourt nature, muesli (avoine) aux fruits secs et galettes de sarrasin. J’ai aussi dit adieu à la sauce tomate basilic pour accompagner mes pâtes. Et, le plus dur, fini la bière du soir !

Avez-vous fait des « erreurs » parce que vos réflexes ont pris le dessus ?

Kirsty : Toutes mes erreurs ont été faites en milieu social. Par inadvertance, j’ai mangé un speculoos offert avec un thé au restaurant ou j’ai accepté un verre de crémant sans réfléchir. Si on ne prête pas attention, le sucre nous rattrape !

Léa : Je suis seule à faire ce challenge chez moi. Les tentations sont d’autant plus grandes et les réflexes prennent rapidement le dessus. Prendre un bout de pain le soir en rentrant chez moi ou partager un repas entre amis. Difficile d’imposer son régime alimentaire à ses amis et dur de résister à la tentation d’un petit dessert…

Dire non au sucre demande une part de réflexion, mais surtout, de la rigueur et de la discipline.

Avez-vous été surprise de découvrir du sucre dans certains de vos aliments ?

Kirsty : Dans mon beurre de cacahuète ! Dans le pain blanc et dans certaines sauces salées.

Léa : Dans la chapelure… dans des biscottes au sarrasin et dans la sauce pour les pâtes.

Au final, comment vous sentez-vous ?

Kirsty : Je me sens globalement en forme et pas fatiguée. J’ai aussi l’impression d’avoir moins faim entre les repas, ce que j’ai toujours eu du mal à maîtriser. Enfin, mes soucis digestifs se font aussi plus rares, ce qui est très appréciable. Les résultats sont là par rapport à mes attentes initiales.  Hors situation sociale, respecter les règles sans sucres ajoutés est faisable.

À l’inverse, avec des amis ou en soirée, c’est une épreuve. Difficile de faire comprendre aux autres sa position et on peut rapidement se sentir mis à l’écart (la soirée galettes des rois fut compliquée :)).

Léa : Dur dur de changer ses habitudes et de s’y tenir. Au début du challenge, je ressentais parfois un manque d’énergie (sans doute dû au plus faible apport alimentaire et par mon manque de préparation). Néanmoins, une fois le manque de nourriture comblé par des alternatives, cela allait mieux. Il m’est souvent arrivé de manger moins car je ne savais pas comment remplacer le sucre et j’avais peur de faire un écart.

Pensez-vous continuer le challenge ?

Kirsty : Je pense essayer de perpétuer cette habitude d’arrêter le sucre à la majorité de mes repas à la maison. Toutefois, je me laisserai tenter une fois ou deux, je ne compte pas faire du “sans sucre” en permanence.

Léa : Je dois avouer que je n’aime pas chasser constamment le sucre sur les étiquettes. J’ai véritablement l’impression que d’éliminer l’ensemble des sucres de mon alimentation est une contrainte. Mais il est certain que je vais réduire en grande partie ma consommation de sucres ajoutés.

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Léa aux fourneaux

Ce challenge m’a permis de me rendre compte que je pouvais me passer sans problème de très nombreux produits riches en sucres (gâteaux, biscuits, soda…) et cela, sans difficulté. Quand bien même je n’en ressens pas encore tous les bienfaits, j’ai réellement l’impression que mon corps apprécie l’effort et que cela me sera profitable sur le long terme.

Des conseils à donner à tous ceux qui veulent se lancer ?

Kirsty : Acheter beaucoup de fruits pour avoir une alternative lorsque l’on est tenté et éviter les grignotages sucrés !

Léa : Bien se préparer, se renseigner au sujet du sucre et de ses alias. Le guide FizzUp m’a bien aidée. Il faut prendre le temps de lister les aliments à bannir, à éviter ou encore à remplacer. Je pense qu’il est plus simple d’y aller étape par étape plutôt que de couper complètement de manière brutale. Pour tenir à long terme, c’est la seule solution.

À votre tour ?

Où en êtes-vous avec le sucre ? Êtes-vous tenté par cette expérience « sans sucre ajouté » ? Que ce soit un jour, une semaine, un mois ou encore un an, testez-vous et prenez votre santé en main et n’hésitez pas à parfaire vos connaissances sur l’alimentation.

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